Commencé le 07.12.2011 et terminé le 10.12.2011, voici ma critique concernant ce livre :


  Entre Dieu et moi, c'est fini | Katarina Mazetti

Edition : Babel, Actes Sud
Nombre de pages : 137


Résumé : Linnea a 15 ans, plein de complexes et pas mal de questions qui  lui trottent dans la tête. La seule qui la comprenait, c’était Pia, son amie pour la vie… enfin, pour cent vingt jours, « sans compter les week-ends », Linnea a fait le calcul une fois. Depuis que Pia est morte.
Avec Pia, elle pouvait parler de tout : de l’amour, de la mode, du beau Markus dont toutes les filles rêvent, de son père qu’elle voit deux fois par an, de sa mère qui s’engueule avec son nouveau Jules, et même de Dieu. Seulement voilà, Pia n’est plus là.Alors, pour ne pas se laisser aller à la tristesse ou à la colère, Linnea se souvient …

Ma note : 9,5/10

Mon avis : Au début, j'ai eu un petit peu de mal à accrocher, mais au final, je suis rentrée relativement vite dans l'histoire ... une histoire qui pourrait être réelle. Chaque femme qui lit ce livre peut se retrouver en Linnea. On a (presque) toutes été la fille à l'école que personne n'aimait, et on a tous eu besoin, à un moment ou à un autre, de cette amie, qui nous comprend et qui au fond, est comme nous ; une amie comme Pia !
Le thème (celui du suicide) est évoqué de façon sous-entendue, tout au long du livre, ce qui fait que, malgré ce poids, le livre reste léger. Pia se suicide en emportant avec elle un lourd secret qu'elle n'a jamais avoué à personne, même pas à Linnea, qui pensait pourtant être son amie. Mais celle-ci, en dépit du fait qu'elle ne veut pas se l'avouer va (je pense) chercher à percer ce secret.
Bref, pour résumer, un thème lourd abordé avec légèreté ; et pour finir, une petite citation du livre :

C'est à cette période là que ma grand-mère m'a dit que, pour pouvoir oublier quelque chose, il fallait d'abord bien s'en souvenir.

Une suite : Entre le chaperon rouge et le loup, c'est fini.

Le Petit Violon | Jean-Claude Grumberg


Résumé : Léo, le camelot (vendeur ambulant), est seul dans sa roulotte et découvre le secret du bonheur: avoir un enfant. La petite fille rencontrée au cirque Univers le rend quelques temps heureux, mais il songe à son éducation. Il la confie au pédagogue. Sarah grandit et revient au cirque, tombe amoureuse du jeune homme et bien sûr, elle part vivre sa vie. Le pauvre Léo est seul à nouveau, et « ainsi va la vie ».

Ma note : 9,5/10


Mon avis : J’ai du lire celui-ci dans le cadre du cours sur le théâtre, dans mon option Littérature de Jeunesse.
Je dois dire qu’à la base, je ne suis pas fan de théâtre, donc j’avais acheté ce livre, mais incapable de me mettre dedans … Et puis, je me suis lancée ! De toute façon, j’étais bien obligée …
Et j’ai adoré ! C’est une histoire simple, touchante, une histoire vraie, dans le monde du cirque … (D’ailleurs ça me fait penser qu’il faudra que j’achète De l’Eau Pour Les Eléphants (le livre !).
Bref, pour résumer, je pense que je l’étudierai avec ma classe (si ce sont des CE2, CM1, ou CM2), car le vocabulaire est simple, le rythme est entraînant ; on a envie de connaître la suite, à la fin de chaque scène !

  Le Petit Prince | Antoine de Saint-Exupéry

Résumé : Aucun, sur la 4e de couverture de cette édition ...

Ma note : 10/10

 Mon avis : Ce livre, j’ai du le lire pour mon cours de littérature jeunesse ! Nous devions, au choix, lire, pour la semaine suivante, un ouvrage, tiré de la liste du cycle 2 ou du cycle 3. Et bien j’ai choisi de lire celui-ci ;
Le Petit Prince, d’Antoine De Saint-Exupéry.
  Le livre fait 97 pages … que j’ai lues en 2 à 3h environ (sachant que je ne lis pas en continu, mais en examinant le style d’écriture, …).
Je l’ai trouvé vraiment bien, quoique quelque peu émouvant, à la fin …
J’ai également beaucoup cette édition (Gallimard - couverture ci-contre), car elle reprend les aquarelles de l’auteur.
C’est un incontournable de la littérature jeunesse, et pourtant, je ne l’ai lu que maintenant, et bien, comme je regrette de ne pas l’avoir lu plus tôt !
Il est tout simplement sublime. Il relève du domaine de l’imaginaire pour les enfants (les planètes dont parle le Petit Prince, lorsqu’il fait le récit de ses aventures).
Enfin si vous avez des enfants en âge de le lire, je le conseille … Et personnellement, je pense que lorsque j’aurais des enfants de 3 ans, je 
 commencerais à leur lire ; c’est un livre formidable pour développer l’imagination, et qui, en plus, fait rêver, par son incitation au voyage, à la découverte d’autres endroits que celui où nous vivons. Il incite également à la rencontre d’autres êtres ; ce que je trouve particulièrement remarquable, puisqu’il faut savoir que cette ouvrage a été écrit en 1945 (soit à la fin de la seconde guerre mondiale, où Saint-Exupéry s’était exilé aux Etats-Unis).

Et pour finir, je vais poster la dédicace que fait l'auteur, au début du livre, et que je trouve émouvante :

A Léon Werth.

Je demande pardon aux enfants d’avoir dédié ce livre à une grande personne. J’ai une excuse sérieuse : cette grande personne est le meilleur ami que j’ai au monde. J’ai une autre excuse : cette grande personne peut tout comprendre, même les livres pour enfants. J’ai une troisième excuse : cette grande personne habite la France où elle a faim et froid. Elle a besoin d’être consolée. Si toutes ces excuses ne suffisent pas, je veux bien dédier ce livre à l’enfant qu’a été autrefois cette grande personne. Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. (Mais peu d’entre elles s’en souviennent.) Je corrige donc ma dédicace :

A Léon Werth,
quand il était petit garçon

  La délicatesse | David Foenkinos
 
 Résumé : « François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papayeou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, c’est parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse … - Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité » .

Ma note : 08/10

Mon avis : J'ai beaucoup aimé le début, jusqu'à la page 109 environ. J'ai trouvé le livre rythmé, on rentre dans l'histoire, elle est intéressante, ... Par contre, à partir de là, j'ai mis un certain temps pour raccrocher à l'histoire, car tout change ; tout ce que l'auteur avait instauré jusqu'ici est bouleversé. Il faut en quelque sorte réapprendre à connaître les personnages, ... et personnellement, je n'ai pas aimé la tournure prise par l'histoire, à partir de l'événement "rupture".
A partir de la page 130-150, celà redevient intéressant, mais moins qu'au début, tout de même. J'avoue avoir repris la lecture avec moins d'entreint ...
Toutefois, je trouve la toute fin assez bien rattrapée, même si j'avoue que je trouve que ça se termine en nous laissant un peu (beaucoup ?) en suspens ...
J'aurais bien rajouté quelques pages, afin d'étendre cette relation naissante, ou alors fait une suite.
Quoiqu'il en soit, je voulais l'acheter, et je suis contente que finalement, ma belle-mère me l'ait prêté ...
Je trouve qu'il fait partie de ces romans dont on entend beaucoup parlé (d'ailleurs il a obtenu 10 prix littéraires), mais qui, au final, sont décevants, par rapport à l'enthousiasme médiatique.

En Novembre 2011, je n'ai pas lu beaucoup ... Seulement 2 livres ... Enfin si l'ont veut ... Le second ayant été terminé le 06 Décembre.



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