• Les dieux voyagent toujours incognito | Laurent Gounelle

    Edition : Pocket
    Date de parution : 2012
    Nombre de pages : 480
    Prix : 7,70€


    Quatrième de couverture : Imaginez : vous êtes au bord du précipice. À l'instant fatidique, un homme vous sauve la vie.
    En échange : votre engagement à faire tout ce qu'il vous demandera. Vous acceptez et vous voilà embarqué dans un incroyable voyage ou tout semble vous échapper.

    Plus qu'un roman, une réflexion sur soi-même qui nous invite à prendre notre destin en main.



    10 / 10


     

    Dès les premières lignes du livre, le ton de l’histoire est donné ; on fait la découverte d’un personnage, Alan, pour qui plus rien ne va dans sa vie, qui est au fond du gouffre….si l’on peut dire, puisqu’il est en train de se demander s’il va sauter ou non des poutrelles de la Tour Eiffel.

     

    Rapidement, il rencontre un homme, comme sorti de nulle part, qui lui propose de l’aider à avoir une vie meilleure, à résoudre tous ses problèmes, mais qui, dans le même temps, l’encourage à sauter. Cet homme, Yves Dubreuil va, petit à petit, reprendre en main la vie d’Alan Greenmor, l’entrainant par la même occasion dans des situations dans lesquelles il n’aurait jamais pensé se retrouver un jour.

     

    Alan nous apparaît comme un personnage dont la vie est dénué de sens, un homme qui fait tout pour être toujours bien vu par les autres, sans se soucier le moins du monde de ses propres avis. Il n’aspire qu’à satisfaire les autres. Mais le jour où Audrey le quitte, il ne sait plus où il en est, perd le fil de sa vie, et fait la connaissance d’Yves Durbeuil, un homme énigmatique, intimidant par sa prestance mais aussi le bleu profond de ses yeux. Cette homme va alors mettre Alan devant le fait accompli, lui demandant de réaliser quelques actes afin de se prouver à lui-même qu’il est capable de dire non, d’exposer son avis aux gens qui l’entourent, sans pour autant que ceux-ci modifient leur façon de voir le jeune homme.

    D’une anecdote à une autre, le livre alterne tantôt la narration faite par Alan, tantôt celle d’un narrateur externe, dont la vision des choses reste la plus neutre possible.

     

                    En dépit des descriptions (parfois trop présentes, mais qui n’entravent pas la lecture), Laurent Gounelle nous traduit ici le mal-être d’un homme dont toute la vie a été basée sur les apparences, et le but de plaire aux autres, à ceux qui l’entourent, qu’ils soient ou non des personnes importantes à ses yeux. Mais ce que l’auteur a ici cherché à mettre en évidence, c’est la vie médiocre vécue par Alan à la suite d’abandons répétitifs. En effet, son père a quitté sa mère lorsqu’elle lui a appris qu’elle attendait Alan, et a té se réfugier dans un bar où elle a rencontré un homme, un Américain, avec qui elle a couché, puis, quelques temps après, elle lui a fait croire qu’Alan était son fils. C’est lors d’une énième dispute que l’Américain apprend que ce n’est pas le cas et, à son tour, abandonne Alan et sa mère.

    Le mal ressenti par Alan au fond de lui tend plus à être celui ressenti par un homme abandonné, que celui d’un homme dont la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. D’abord son vrai père, puis son père adoptif, et enfin Audrey, l’amour de sa vie. Alan ressent alors un manque si profond qu’il décide d’en finir avec la vie, mais c’est sans compter sur son ange-gardien, Yves Dubreuil.

     

    Etant donné le titre du roman, Les dieux voyagent toujours incognito, je me suis laissée aller à croire que cet homme, qui surgit de nulle part n’est autre qu’un dieu, une sorte d’ange-gardien, envoyé pour veiller sur Alan Greenmor, dont l’heure n’est pas encore arrivée. Petit à petit, se pose également pour Alan, la question de la véritable identité d’Yves Dubreuil. Question qui va lui apporter bien des réponses, auxquelles le lecteur ne va pas s’attendre. Mais c’est surtout à la toute fin du roman, lors des trois derniers chapitres, que cette véritable identité est révélée. Rien de ce qui ne nous avait été raconté plus tôt ne nous le laissait présager…



    Ce livre, poignant dès le début nous fait vibrer au rythme des aventures d’Alan, un personnage rendu attachant par son auteur, et auquel on peut réellement s’identifier.

    Alternant les émotions, la lecture de ce livre est un vrai moment de bonheur, qui, tenez-vous le pour dit, m’a donné envie de découvrir davantage de romans de cet auteur, dont le style d’écriture est agréable et fluide à la lecture.


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  • De l'eau pour les éléphants| Sara Gruen

    Edition : Livre de poche
    Parution : 03/06/2009
    Nombre de pages : 480
    Prix :
    7€10

    Quatrième de couverture :  Ce roman pas comme les autres a une histoire exceptionnelle : en quelques mois, il a fait d’un auteur inconnu un véritable phénomène d’édition, le coup de coeur de l’Amérique. Durant la Grande Dépression, dans les années 1930, les trains des petits cirques ambulants sillonnent les États-Unis. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur « plus grand spectacle du monde ». Embauché comme soigneur, il va découvrir l’envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités.
    Sara Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie, l’éléphante que nul jusqu’alors n’a pu dresser, dans un improbable trio.
    Plus qu’un simple roman sur le cirque, De l’eau pour les éléphants est l’histoire bouleversante de deux êtres perdus dans un monde dur et violent où l’amour est un luxe.

    10/10



    Ce livre me faisait de l’œil depuis un certain temps en magasin, puis, le film avec Robert Pattinson est sorti. Puis je l'ai eu à Noël 2011 et je me suis enfin décidée à le lire.

    L'histoire : Jacob Jancowsky, un jeune homme qui se destine à devenir vétérinaire, comme son père, voit sa vie basculer à cause d'une terrible tragédie. Soudain, toute sa vie change, ses ambitions changent, et son destin prend un nouveau tournant.

    Suite à ce tragique accident, donc, il va quitter son école, au moment des examens et vagabonder jusqu'à ce qu'il voit un train auquel il va se joindre. Ce train va changer le cours de sa vie à tout jamais. Ce train, il s'agit de celui des Frères Benzini, le plus grand cirque du monde.

    Au début de son périple, tout ne se passe pas bien, il a du mal à se faire accepter d'August, le maître-écuyer et du clown avec qui il va partager sa "couchette". Puis petit à petit, il va s'intégrer, et grâce à son parcours scolaire (il ne faut pas oublier qu'il était presque vétérinaire), Oncle Al, le directeur du cirque, va l'engager au titre de vétérinaire (ça tombe bien, le cirque Barnum en a un et Oncle Al cherche à rivaliser avec lui !).

    Dans ce cirque, Jacob découvre la vie, mais aussi l'amour, le vrai. Et c'est le Jacob qui est en maison de retraite, celui qui a 90 ans (ou peut-être 93, il ne sait plus très bien) qui nous raconte l'histoire. Les chapitres de la vie au cirque et ceux du présent (où Jacob est en maison de retraite) s'entrecoupent.

    Le livre est très rythmé et l'histoire m'a tout de suite accrochée. On est embarquée dans cet univers du cirque des années 1930, si bien décrit par l'auteure. Ce livre a été pour ma part un vrai régal.


    Un livre dont le personnage principal n'est pas pour autant le seul et unique. J'aime ce côté où chacun a sa place et fait partie de l'histoire. Un gros plus également pour le fait que l'histoire soit racontée par le vieux Jacob, qui retrace l'univers de sa vie, et "son" cirque (qui est toute sa vie).

    La fin m'a laissée perplexe mais au moins, la boucle est bouclée !


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  • La vie d'une autre | Frédérique Deghelt

    Edition : Babel
    Parution : 2008
    Nombre de pages : 340
    Prix : 8,50€


    Quatrième de couverture :

    Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre pour le beau Pablo, nuit d'amour et le lendemain...
    Elle se réveille à ses côtés, douze ans plus tard, mariée, mère de trois enfants, sans un seul souvenir de ces années écoulées. Comment faire pour donner la change à son entourage ?
    Et comment retrouver sa propre vie ?
    C'est avec un énergie virevoltante et un optimisme rafraîchissant que Frédérique Deghelt a écrit ce roman sur l'amour et le temps qui passe, sur les rêves de jeunes filles confrontés au quotidien et à la force des choix qui déterminent l'existence.


    8,5/10


    Par où commencer ?
    Ce livre fait partie de ma PAL depuis un certain temps (comprenez par là plus d'un an). Acheté sur un résumé prometteur, je n'ai jamais eu l'envie de le lire ... et puis je me suis finalement lancée !

    Alors que dire de ce livre ?
    Il va m'être très difficile de donner mon avis sans dévoiler le livre !
    Donc, pour résumer mon impression en quelques lignes, je dirais que ce livre est vraiment top. L'histoire est bien pensée et originale. Je n'avais encore jamais lu un livre qui retrace l'histoire d'une femme ayant perdu la mémoire. Et je dois dire que j'ai vraiment adoré. On s'attache à Marie, et on découvre avec elle, la vie qu'elle a construite et qui, du jour au lendemain, lui devient inconnue.
    Franchement, on s'attache énormément à son histoire et on pleure avec elle ... on se reconnaît en elle !

    Si je devais donner un bémol ... je dirais que parfois, l'histoire tourne un peu en rond, il n'y a rien de nouveau qui est apporté, et des détails parfois superflus et gênants ...



    Un livre à lire absolument car il change de tous les autres livres que l'on peut lire ! Celui traite de l'amour, de la famille, des maux de coeur d'une femme, qui doit redécouvrir sa vie d'épouse, de mère, de femme. On suit notre héroïne dans sa reconstruction.
    Un vrai moment de bonheur à partager ... qui se lit vite, puisqu'une fois plongé dedans, il est difficile d'en sortir. Mais attention ... je vous conseille de prévoir des mouchoirs ...


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  • J'ai commencé ce livre le 27 Février 2012, et je l'ai terminé le 28 Février.


    Bifteck | Martin Provost


    Édition : Livre de Poche
    Date de parution : Janvier 2012
    Nombre de pages : 122
    Prix : 5,50€



    Quatrième de couverture :
    Chez Plomeur, à Quimper, on est boucher de père en fils. Alors que la Grande Guerre fait rage, le jeune André se découvre un don pour faire « chanter la chair » - et pas n'importe laquelle : celle des femmes, dont la file s'allonge devant la boucherie... Leurs hommes partis au front, celles-ci comptent sur lui pour goûter au plaisir suprême. Hélas, le conflit s’achève et les maris reviennent. Un matin, le boucher trouve sur le pas de sa porte un bébé gazouillant dans un panier en osier, puis un deuxième, un troisième : du jour au lendemain, le voilà père de sept enfants, et poursuivi par un époux vindicatif… Il y a du Gargantua et du Robinson Crusoë dans ce Bifteck exquis, à consommer sans modération !

    Bifteck - Martin Provost

    10 / 10   Bifteck - Martin Provost

     
    Le résumé de la quatrième de couverture ne nous évoque qu'une infime partie du roman.
    Dans la famille Plomeur, on a l'amour de la bonne chair, depuis plusieurs générations. Mais la vie d'André Plomeur va être différente, lui, a l'amour de la bonne chair, mais pas uniquement de la boucherie. La chair féminine. D'autant plus que nous sommes en temps de guerre.
    C'est alors, que, la guerre terminée, il se retrouve avec 7 enfants à élever, et à aimer !
    7 enfants nés d'un amour passionné qui n'aura été que l'histoire de quelques heures. Et voilà comment à 16 ans, André doit faire face à la mort de sa mère (et disparition de son père), et élever ses 7 enfants. Certes il est jeune et ne les désirait pas, et pourtant, ce jeune papa va tout faire pour les élever le mieux possible.

    C'est donc une véritable aventure que l'on va vivre dans ce livre, la véritable aventure de la vie d'André. Et cette histoire nous permet vraiment de nous évader dans un autre monde (tout le principe, pour moi, d'un livre), un endroit où l'exotisme est bien présent (il n'y a qu'à voir la description des oiseaux que nous fait André).

    Bifteck - Martin Provost

    Un livre que j'ai vraiment adoré ! Un énorme coup de cœur, donc, pour cette histoire que j'ai dévorée en quelques heures seulement.
    Lâcher le livre a été très dur ... Les chapitres, relativement cours, sont rythmés, et sans cesse, on souhaite connaître la suite.
    Vous l'aurez compris ... Bifteck est un livre que je recommande :) !


    La vie était un jeu que les enfants pratiquaient à merveille. Avec eux, il était invincible.

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  •  J'ai commencé ce livre le 09 Février, et je l'ai terminé le 12 Février. Voici donc ma chronique concernant ce livre.


    Je l'aimais | Anna Gavalda


    Date de parution : 09 Février 2004
    Edition : J'ai lu
    Nombre de pages : 157
    Prix : 4,80€



    Quatrième de couverture : On biaise, on s'arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes comme un animal familier.
    On la caresse, on la dresse, on s'y attache. C'est la vie. II y a les courageux et puis ceux qui s'accommodent. C'est tellement moins fatigant de s'accommoder... " A-t-on le droit de tout quitter, femme et enfants, simplement parce que l'on se rend compte - un peu tard - que l'on s'est peut-être trompé ? Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père d'Adrien apporte à la jeune femme son réconfort.
    À sa manière : plutôt que d'accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration. Son geste est égoïste, certes, mais courageux. Lui n'en a pas été capable. Tout au long d'une émouvante confidence, il raconte à sa belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché.



    8 / 10


     Le résumé de la quatrième de couverture, ainsi que l'illustration de la couverture nous indiquent d'emblée le thème du livre : la rupture, la séparation de deux "amants".
    Comment refaire sa vie après la rupture de son couple ?

    Le livre raconte la vie de Chloé, après qu'Adrien l'aie quittée, elle et leurs filles, Lucie et Marion.
    Pierre, le père d'Adrien emmène Chloé et ses filles dans une autre maison ... il faut oublier le mal que son mari lui a fait subir en la quittant. Pourquoi l'a-t-il quittée au fait ? Pour une autre femme ... D'ailleurs, alors que sa fille la shampouine pour s'amuser et lui dit "Regardes toi, Maman ! Tu as des cornes sur la tête !", on apprend qu'en effet ... Adrien l'a trompée, avant de partir avec l'autre femme ...
    Comment reconstruire sa vie après cette humiliation ?
    Comment Chloé va-t-elle surmonter ça ? Pour elle, mais aussi pour ses filles ?

    Tout au long de cette histoire, on suit l'avancée de la vie de Chloé, mais également la vision de Pierre, le beau-père de celle-ci. Et l'on comprend bien assez tôt (enfin vers le milieu du livre) qu'il pense que son fils a eu un extrême courage pour quitter sa femme, et que lui-même n'en a jamais été capable ...

    Ce que je trouve très intriguant, également, c'est le titre choisi ; Je l'aimais, ne renvoie pas à des paroles de Chloé envers Adrien (d'ailleurs leur histoire ne sert que de fond au livre), mais à des paroles de Pierre envers la femme qu'il a toujours aimé ...


    L'histoire n'a rien de palpitant.
    Elle n'est pas ennuyeuse, mais il n'y a rien de vraiment passionnant.
    Pourtant, Anna Gavalda a su donner à ce récit, par son écriture, une touche de vivant ...
    Et j'avoue que même si je n'ai pas vécu ça, j'ai été assez émue à des moments de ma lecture, notamment par ce que raconte Pierre.
    Et on se rend compte, en effet, du courage qu'a eu Adrien, pour quitter sa femme, ses filles, sa vie bien installée ...
    J'avoue que j'ai eu un peu de mal à lâcher le livre, une fois lancée, malgré la "pauvreté" de l'intrigue.
    Quant à la fin ... je dois dire que je suis un peu restée sur ma faim (sans jeu de mots !)


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