La délicatesse | David Foenkinos
 
 Résumé : « François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papayeou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, c’est parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse … - Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité » .

Ma note : 08/10

Mon avis : J'ai beaucoup aimé le début, jusqu'à la page 109 environ. J'ai trouvé le livre rythmé, on rentre dans l'histoire, elle est intéressante, ... Par contre, à partir de là, j'ai mis un certain temps pour raccrocher à l'histoire, car tout change ; tout ce que l'auteur avait instauré jusqu'ici est bouleversé. Il faut en quelque sorte réapprendre à connaître les personnages, ... et personnellement, je n'ai pas aimé la tournure prise par l'histoire, à partir de l'événement "rupture".
A partir de la page 130-150, celà redevient intéressant, mais moins qu'au début, tout de même. J'avoue avoir repris la lecture avec moins d'entreint ...
Toutefois, je trouve la toute fin assez bien rattrapée, même si j'avoue que je trouve que ça se termine en nous laissant un peu (beaucoup ?) en suspens ...
J'aurais bien rajouté quelques pages, afin d'étendre cette relation naissante, ou alors fait une suite.
Quoiqu'il en soit, je voulais l'acheter, et je suis contente que finalement, ma belle-mère me l'ait prêté ...
Je trouve qu'il fait partie de ces romans dont on entend beaucoup parlé (d'ailleurs il a obtenu 10 prix littéraires), mais qui, au final, sont décevants, par rapport à l'enthousiasme médiatique.