• J'ai commencé ce livre le 27 Février 2012, et je l'ai terminé le 28 Février.


    Bifteck | Martin Provost


    Édition : Livre de Poche
    Date de parution : Janvier 2012
    Nombre de pages : 122
    Prix : 5,50€



    Quatrième de couverture :
    Chez Plomeur, à Quimper, on est boucher de père en fils. Alors que la Grande Guerre fait rage, le jeune André se découvre un don pour faire « chanter la chair » - et pas n'importe laquelle : celle des femmes, dont la file s'allonge devant la boucherie... Leurs hommes partis au front, celles-ci comptent sur lui pour goûter au plaisir suprême. Hélas, le conflit s’achève et les maris reviennent. Un matin, le boucher trouve sur le pas de sa porte un bébé gazouillant dans un panier en osier, puis un deuxième, un troisième : du jour au lendemain, le voilà père de sept enfants, et poursuivi par un époux vindicatif… Il y a du Gargantua et du Robinson Crusoë dans ce Bifteck exquis, à consommer sans modération !

    Bifteck - Martin Provost

    10 / 10   Bifteck - Martin Provost

     
    Le résumé de la quatrième de couverture ne nous évoque qu'une infime partie du roman.
    Dans la famille Plomeur, on a l'amour de la bonne chair, depuis plusieurs générations. Mais la vie d'André Plomeur va être différente, lui, a l'amour de la bonne chair, mais pas uniquement de la boucherie. La chair féminine. D'autant plus que nous sommes en temps de guerre.
    C'est alors, que, la guerre terminée, il se retrouve avec 7 enfants à élever, et à aimer !
    7 enfants nés d'un amour passionné qui n'aura été que l'histoire de quelques heures. Et voilà comment à 16 ans, André doit faire face à la mort de sa mère (et disparition de son père), et élever ses 7 enfants. Certes il est jeune et ne les désirait pas, et pourtant, ce jeune papa va tout faire pour les élever le mieux possible.

    C'est donc une véritable aventure que l'on va vivre dans ce livre, la véritable aventure de la vie d'André. Et cette histoire nous permet vraiment de nous évader dans un autre monde (tout le principe, pour moi, d'un livre), un endroit où l'exotisme est bien présent (il n'y a qu'à voir la description des oiseaux que nous fait André).

    Bifteck - Martin Provost

    Un livre que j'ai vraiment adoré ! Un énorme coup de cœur, donc, pour cette histoire que j'ai dévorée en quelques heures seulement.
    Lâcher le livre a été très dur ... Les chapitres, relativement cours, sont rythmés, et sans cesse, on souhaite connaître la suite.
    Vous l'aurez compris ... Bifteck est un livre que je recommande :) !


    La vie était un jeu que les enfants pratiquaient à merveille. Avec eux, il était invincible.

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  • Lecture en cours

    Bifteck

    122 pages

    Littérature contemporaine


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  • J'ai commencé ce livre le 16 Février 2012. Je l'ai terminé le 26 Février.


    Le magicien et le golem | Philippe H. Besancenet


    Edition : Editions Artalys
    Nombre de pages : 313
    Parution : 20 Janvier 2012
    Prix : 18,50€



    Quatrième de couverture : Arha ne croit pas au Destin mais celui-ci ne veut rien entendre. Il le condamne depuis sa naissance à enchaîner coups de chance et sacrées déveines. Une situation hasardeuse à vivre au quotidien et qui se complique encore lorsque le garçon commence son apprentissage de la magie. Tandis qu’il se rend à une réunion importante de magiciens, son professeur disparaît. Et ses espoirs d’être sauvé de dangereuses créatures aussi ! Poussé par les événements, Arha doit percer le mystère qui entoure une série de vols audacieux s’il veut se dépêtrer de cette situation. Aidé par ses amis, Catie la téméraire et Bressog le gourmand, l’apprenti magicien mène l’enquête, entre metteurs en scène inspirés, créatures féroces et sortilèges ratés…

    10 / 10  COUP DE ♥

    Avant toute chose, je souhaite remercier les Editions Artalys, qui par un partenariat avec le forum Books in wonderland, m'a gentiment envoyé un exemple du livre Le magicien et le golem. Je tiens également à remercier Philippe H.Besancenet, sans qui le livre n'existerait pas et donc sans qui le partenariat n'aurait pas pu avoir lieu.

    A première vue, la couverture a quelque chose d'enfantine, et pourtant, elle m'a tout de suite attirée. Les illustrations sont simples, et elle est vraiment plaisante à regarder.

    Dès le début du livre (en fait avant même que l'on rentre dans l'histoire, l'auteur nous propose une explication du genre "Fantasy", et nous dit que celui-ci se découpe en 3 parties :
    - la féérie
    - la dark fantasy
    - l'heroic fantasy

    Pour chacun, il nous explique en quoi cela consiste, et termine en nous prévenant que le livre est un peu un mélange de ces 3 genres.

    Dès le début du livre, j'ai pu constater ce que j'ai lu sur d'autres chroniques : l'auteur parodie de grands classiques de la littérature fantasy.
    On rencontre dès le premier chapitre, Arha, un jeune garçon de 12 ans (on dirait un jeune héros de littérature, à ses débuts), qui se rend chez un magicien vieux à la longue barbe blanche (tiens, là aussi, ça vous rappelle quelqu'un, non ?). Puis, on fait peu à peu connaissance avec ces deux personnages, ainsi qu'avec le meilleur ami d'Arha. Au fur et à mesure, on se rend compte que le livre va être assez drôle ; je dois dire que dès le premier chapitre, j'ai ri (chose rare pour moi, dans le début d'un livre).
    Le début se met en place de façon assez simple. Il y a de la description, mais ça passe (pas trop rébarbative, pompeuse, étalée, ...). Et puis dès le début (chapitre 1), je dois dire que j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur : comique. Il nous raconte par exemple une histoire, fâcheuse, je dois dire, qu'a vécu Arha, au début de sa formation avec le magicien.
    Pour moi, le seul bémol de ce début de livre (disons plutôt du premier chapitre), est le nombre "trop important" de personnages présentés ; il y en a tout de même 6 ! 

    Dès le deuxième chapitre, on commence à rentrer dans le "vive du sujet", puisque l'auteur évoque une histoire de "malédiction - bénédiction", qui concerne Arha, et qui, selon son professeur (le vieux magicien) dit que celle-ci remonterait à sa naissance (tiens donc, ça ne vous rappelle pas un sorcier avec une cicatrice en forme d'éclair sur le front ?!).
    C'est également dans ce même chapitre que l'on fait connaissance avec un nouveau personnage : Vafner, qui semble est le méchant, diabolique, de l'histoire.

    En suivant les aventures de notre apprenti magicien, on commence à comprendre petit à petit cette histoire de bénédiction-malédiction.

    Puis, arrive un grand moment dans l'apprentissage d'Arha, puisque son maître Merrelf, part une semaine ... sauf que cela dure plus longtemps que prévu, il lui envoie une lettre lui demandant de le rejoindre à une convention de magicien. Si Merrelf ne vient pas le chercher, Arha devra y aller seul ... et c'est ce qu'il s'est passé ! Heureusement, il a pu compter sur ses amis, Bressog et Catie.
    Entre-temps, nous avons appris ce qu'est un golem ... (je n'en dirais pas plus, de sorte de ne pas dévoiler trop de choses).

    Commence alors pour Arha et ses amis un long périple en direction de cette convention de magicien. Et là encore, on retrouve une allusion/caricature à un célèbre roman, alors qu'Arha, Bressog et Catie sont dans une auberge/taverne : "Dans un angle de la pièce mal éclairée, un homme encapuchonné tournait fréquemment la tête en direction de leur table".

    Le périple de nos 3 amis ne va pas être dépourvu d'action, et je dois avouer qu'à ce passage, j'ai eu énormément de mal à lâcher le livre ; c'est à peu près à ces pages que j'ai vraiment commencé à apprécier le livre à sa juste valeur, et à me mettre réellement dans l'histoire. Et je dois dire que j'ai énormément apprécié les scènes d'action, dépeintes, encore une fois, avec humour, par l'auteur.

    Une fois arrivé sur le lieu de la Convention, Arha découvre qu'il n'est pas au bout de ses surprises, et va alors, aidé de ses amis, toute mettre en œuvre (y compris ses pouvoirs) afin de retrouver Merrelf et te résoudre le mystère dont il est question.

    Pour des questions de spoilers, je vais m'arrêter ici, vous laissant sur le suspense de la quête que doit accomplir Arha.
    Je dirais simplement qu'Arha n'est pas au bout de ses aventures, et que le lecteur vit les aventures avec Arha, et ressent des émotions fortes avec lui ; eh oui, la façon dont le narrateur raconte l'histoire place le lecteur dans le livre, comme une sorte d'observateur externe à la scène, mais qui apprend à aimer les personnages, et vit l'histoire avec eux.




    En résumé, je dirais donc que ce livre se lit assez facilement, une fois que l'on s'est pris à l'histoire. J'ai beaucoup aimé la narration de l'auteur, qui mélange humeur et qui s'entremêle avec l'histoire, à certains moments de celle-ci.
    Les allusions à des oeuvres littéraires magiques sont présentes et relevées d'une touche d'humour : Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, et même Blanche-Neige (avec l'allusion de Bressog aux nains).
    D'autre part, la trame de l'histoire, et la caricature de certaines œuvres rendent celle-ci encore plus attrayante.
    Bref, un livre que je recommande vraiment et un gros coup de cœur !
    J'ai vraiment hâte de poursuivre les aventures d'Arha :) !


    Encore une fois, je tiens à remercier les Editions Artalys ainsi que Serge Papillon, pour ce partenariat ainsi que pour la confiance qu'ils m'ont accordée. Je remercie également Philippe H. Besancenet, pour ce merveilleux livre, qui m'a permis de me réconcilier avec l'univers fantasy.


    Une suite ? : L'armée du seigneur noir (Tome 2) : Le secret d'Ozgour le fou.


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  • L'armée du seigneur noir (Tome 1) : Le magicien et le golem

    313 pages

    Litérature de jeunesse


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  • Commencées le 13 Février 2012, j'ai terminé ces nouvelles le 15 Février.


     
    L'étrange histoire de Benjamin Button | F.Scott Fitzgerald
    (suivie de) Un Diamant gros comme le Ritz


    Edition : Pocket
    Nombre de pages : 118
    Date de parution : 08 Janvier 2009
    Prix : 1,50€


    Quatrième de couverture : Jamais Roger Button n'aurait pensé que la seule évocation de son nom puisse, un jour, faire trembler d'effroi un hôpital voire une ville tout entière... Et pourtant... En ce matin de septembre 1860 M. Button, n'en croit pas ses yeux. En pleine maternité, se dresse dans le berceau de son nouveau-né tant attendu, un homme de 70 ans à la barbe vénérable ! Et il s'agit bien de son fils ! Après cette entrée en fanfare dans la vie, Benjamin Button ne pouvait mener une existence comme les autres : né vieillard, il va vieillir jeune, à rebours des autres, de la nature, des ans. Il va voir ses parents se voûter, s'éteindre, sa jeune femme s'empâter et décliner tandis qu'il va retrouver peu à peu santé, vigueur, s'illustrer brillamment à la guerre, courir les fêtes et les mondanités... Au bout du voyage ? Une histoire étrange, extraordinaire et... le néant.


    5.5 / 10

    Depuis la sortie du film (que je n'ai pas vu, au passage ...), je voulais lire le livre !
    Et bien c'est maintenant chose faite.
    J'avoue que j'ai été un peu déçue, en regardant, de voir qu'il comportait 2 histoires, qui sont des nouvelles ...
    Comme elles n'ont rien à voir, je vais décomposer ma chronique en 2 parties.

    L'étrange histoire de Benjamin Button : 7/10
    Ce n'est pas évident de chroniquer une nouvelle, et je dois dire que c'est une première pour moi ... Donc s'il vous plaît, soyez indulgents. Alors, allons-y, je me lance !

    L'histoire, certes originale, m'a énormément déçue !
    Je m'attendais à une vie pleine de rebondissements, pour ce petit Benjamin, qui naît dans un corps de vieillard ... Et pourtant, sa vie n'est pas ponctuée d'aventures extraordinaires ... Je dirais même que l'on en est loin ! Dommage ...
    Il ne se passe rien de vraiment palpitant, on dirait que l'auteur en avait marre et a littéralement bâclé la nouvelle.
    Une grande déception donc, pour ce livre, dont j'attendais beaucoup, étant donné qu'un film a été tiré de ces quelques (40) pages ...
    L'histoire aurait pu être mieux, si elle avait contenue plus de détails, ou de péripéties ... Dommage !

    Un diamant gros comme le Ritz : 4/10
    John Hunger, part pour une célèbre école. Il y rencontre Percy Washington, qui lui avoue que son père est riche. Et l'invite à passer les vacances chez lui.
    L'auteur nous raconte le voyage, dans un univers qui semble "magique". Puis, John rencontre le soeur de Percy, dont il tombe immédiatement amoureux. Puis, petit à petit, on se rend compte que cette simple visite tourne à "l'aventure" ...
    Sincèrement, je n'ai pas accroché à cette nouvelle ... et je n'ai pas trouvé l'intérêt de l'histoire !
    J'ai même sérieusement pensé à refermer le livre, plus d'une fois ...


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